13.12.2022: Forschung CH

Die Nutzung von vernässenden Ackerflächen neu denken

Repenser l’utilisation des terres assolées inondables



Yvonne Fabian et al.

Viele Drainagen von Ackerflächen sind erneuerungsbedürftig. Für Kantone und Betroffene liegt neu eine Entscheidungshilfe vor, um solche vernässenden Flächen umfassend zu beurteilen und nachhaltige Lösungen im Konfliktbereich Förderung der Biodiversität in Ackerbaugebieten und landwirtschaftlicher Produktion zu finden.

De nombreux systèmes de drainages de terres assolées ont besoin d’être rénovés. Les cantons et les personnes concernées disposent désormais d’un outil d’aide à la décision leur permettant d’évaluer ces surfaces dans leur globalité et de trouver des solutions durables au conflit entre la promotion de la biodiversité dans les zones de grandes cultures et la production agricole.


Rund 30% der Fruchtfolgeflächen der Schweiz (137‘000ha) sind drainiert. Zunehmend stellt sich die Frage, ob ältere und defekte Drainagen erneuert werden sollen und wer die Kosten übernimmt. Gleichzeitig sind Feuchtlebensräume und die dort lebenden Arten durch die grossflächige Entwässerung selten geworden. Die Entwässerung beeinflusst aber nicht nur die Biodiversität, sondern auch verschiedene weitere Prozesse in komplexer Weise: die Hydrologie, Nähr- und Schadstoffflüsse sowie Treibhausgasemissionen.
Im Rahmen des Projektes «Feucht-(Acker-)Flächen (FAF)» wurden Lösungen im Konfliktbereich Förderung der Biodiversität in Ackerbaugebieten, landwirtschaftsbedingte Nähr- und Schadstoffbelastung der Gewässer, Treibhausgasemissionen und der landwirtschaftlichen Produktion gesucht.
Die Resultate deuten darauf hin, dass vernässende Ackerflächen ohne angepasstes Management nur wenig zur Förderung seltener Gefässpflanzen und Laufkäfer in der Agrarlandschaft beitragen. Um den ökologischen Wert dieser Feuchtflächen zu nutzen, wäre eine extensivere Bewirtschaftung und allenfalls eine Wiedervernässung sowie eine gute Vernetzung mit grösseren Feuchtstandorten notwendig. Beispiele für grossflächige Lösungen sind die kantonale Landwirtschafts- und Schutzzone Grenchener Witi und die Flutung von Ackerland für Zug- und Watvögel in der Orbe-Ebene am Neuenburger See.
Endprodukt des Projekts ist eine Entscheidungshilfe für die Praxis, die die Akteure im Umgang mit Feuchtackerflächen unterstützt. Sie zeigt die verfügbaren räumlichen Informationen auf und führt systematisch durch die Kriterien Biodiversität, Hydrologie, Boden und Klima sowie landwirtschaftliche Nutzung.
Im Idealfall werden FAF weiterhin produktiv genutzt, bei gleichzeitiger Förderung der Biodiversität. Pilotversuche zum Nassreisanbau im Wallis und im Schweizer Mittelland haben gezeigt, dass zumindest auf einem Teil der Flächen zufriedenstellende Ernten erzielt werden können. Dies trotz agronomischer Herausforderungen und obwohl das Mittelland für Nassreis eine Grenzregion darstellt. In mehreren Feldern konnten bereits ab dem ersten Jahr Zielarten wie der Laubfrosch, die Kreuzkröte, die Gelbbauchunke und die Sumpfheidelibelle nachgewiesen und ihre Fortpflanzung dokumentiert werden. Das Vorkommen vieler verschiedener Libellenarten spiegelt das grosse Potenzial der Reisfelder als ergänzenden Feuchtgebietslebensraum wider.

Quelle: Agroscope


En Suisse, environ 30 % des surfaces d’assolement (137 000 ha) sont drainées. De plus en plus, la question de la rénovation des anciens drainages se pose et avec elle, celle des conséquences financières qui en découlent. Parallèlement, les milieux humides et les espèces qui y vivent se sont raréfiés dans le paysage agricole en raison du drainage à grande échelle. Le drainage n’influence pas seulement la biodiversité, mais aussi différents autres processus de manière complexe : l’hydrologie, les flux des éléments nutritifs et des polluants, les émissions de gaz à effet de serre ainsi que la biodiversité.
Le projet « Terres (assolées) humides (TAH) », a pour but de proposer des solutions dans les domaines – source de conflits – de la promotion de la biodiversité dans les zones agricoles, de la pollution des eaux par les éléments nutritifs et polluants liés à l’agriculture, des émissions de gaz à effet de serre et de la production agricole.
Les résultats indiquent que, sans une gestion adaptée, les zones cultivées humides ne contribuent guère à favoriser les plantes vasculaires et les coléoptères rares dans le paysage agricole. Pour tirer parti de la valeur écologique de ces zones humides, leur exploitation devrait être plus extensive ou il faudrait éventuellement envisager une remise en eau et une bonne mise en réseau avec des sites humides plus vastes. La zone agricole et de protection cantonale de Granges Witi et l’inondation de terres cultivées pour les oiseaux migrateurs et limicoles dans la plaine de l’Orbe au bord du lac de Neuchâtel sont deux exemples de solutions à grande échelle.
Le produit final du projet est un outil d’aide à la décision élaboré à l’intention de la pratique. Il présente les informations spatiales disponibles et passe systématiquement en revue les critères de biodiversité, d’hydrologie, de sol, de climat et d’utilisation agricole.
Dans l'idéal, les TAH continuent d'être utilisées de manière productive tout en favorisant la biodiversité. Des essais pilotes sur la culture du riz humide en Valais et sur le Plateau suisse ont montré que des récoltes satisfaisantes sont obtenues au moins sur une partie des surfaces, malgré les défis agronomiques et bien que le Plateau soit une région à rendement marginal pour le riz humide. Dans plusieurs champs, des espèces cibles à protéger telles que la rainette verte, le crapaud calamite, le sonneur à ventre jaune et le sympétrum à abdomen déprimé ont pu être identifiées dès la première année et leur reproduction a été documentée. La présence de nombreuses espèces différentes de libellules reflète le grand potentiel des rizières en tant qu’habitat complémentaire en zones humides.

Source: Agroscope

Keywords:
Boden, Treibhausgasemissionen, Drainagen, Meliorationen, Feuchtackerflächen

Art der Publikation:
Fachpublikation

Literatur:
Fabian Y. et al. (2022): Die Nutzung von vernässenden Ackerflächen neu denken:
Synthese des Projektes «Feucht(Acker)Flächen». Agrarforschung Schweiz 13, 198-209.

https://www.agrarforschungschweiz.ch/2022/11/die-nutzung-von-vernaessenden-feuchtackerflaechen-neu-denken/#links
https://www.agrarforschungschweiz.ch/fr/2022/11/repenser-lutilisation-des-terres-assolees-inondables/

Kontaktadresse:
Yvonne Fabian
Agroscope
Reckenholzstrasse 191
CH-8046 Zürich
yvonne.fabian@agroscope.admin.ch
Tel: +41 58 481 93 66


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