2.2.2022: Forschung international
Die Alpengipfel werden grüner
Les sommets des Alpes verdissent
Philippe Choler et al.
Der Klimawandel führt dazu, dass Pflanzen in immer höhere Bereiche der Gebirge vorstossen und die Gipfel der Berge grüner werden. Mit Hilfe von Satellitenbildern konnte dieses Phänomen genauer untersucht werden. Beobachtet wurden in den letzten zwanzig Jahren allgemeine Trends wie die zunehmende Vegetationsdecke an Nordhängen zwischen 1900 und 2400 m ü.M. Die Geschwindigkeit, mit der Berggipfel ergrünen, ist allerdings in den verschiedenen Bergmassiven unterschiedlich.
Le changement climatique a pour effet que les plantes progressent à des altitudes toujours plus élevées dans les montagnes et les sommets deviennent de plus en plus verts. Les images satellites ont permis d’étudier ce phénomène en détail. Des tendances générales ont été observées ces vingt dernières années, telles que la couverture végétale croissante sur les versants nord entre 1900 et 2400 m d’altitude. La vitesse à laquelle les sommets verdissent varie cependant d’un massif montagneux à l’autre.
Depuis quelques décennies, les plantes colonisent peu à peu les espaces de haute altitude et les sommets de nos montagnes verdissent. Grâce à des images satellites, ce phénomène a pu être étudié en détail. Outre les tendances générales, comme l'augmentation de la couverture végétale sur les versants nord entre 1900 et 2400 m, il existe des montagnes isolées sur lesquelles la végétation clairsemée se développe particulièrement.
Si la plupart des écosystèmes situés au-dessus de la limite supérieure des forêts présentent un verdissement significatif depuis au moins 20 années, le phénomène est beaucoup plus rapide dans certains massifs. C’est particulièrement le cas en France, où quelques grands massifs des Alpes du sud comme l’Oisans ou le Mercantour peuvent être considérés comme des points chauds de verdissement (greening hotspots). A l’échelle plus locale, il est montré que le verdissement affecte principalement les versants pierreux, exposés au nord et situés au-dessus de 2200 m d’altitude. Dans ces conditions, la dynamique de colonisation par les plantes (principalement des graminées, arbustes et arbres pionniers) est très marquée. Tout se passe comme si les plantes de ces milieux inhospitaliers étaient celles qui profitaient le plus des changements en cours. Les quelques observations de terrain disponibles confirment ces résultats.
Avec l’augmentation marquée des températures estivales en montagne depuis les années 1980, les conditions deviennent globalement plus favorables à la croissance des plantes, mais les écosystèmes réagissent plus ou moins rapidement et fortement à ce changement climatique. Leur réponse est modulée par des conditions locales telles que la durée d’enneigement, la disponibilité en eau, la fertilité et la stabilité des sols, l’activité pastorale, etc. C’est en considérant l’ensemble de ces facteurs que pourront être analysées plus finement les causes de la variabilité géographique du verdissement et ses conséquences sur la biodiversité et le fonctionnement des écosystèmes d’altitude.
Source: CNRS
Keywords:
Klimawandel, Alpen, Vegetation, Satellitenbeobachtung
Art der Publikation:
Fachpublikation
Literatur:
Choler P. et al. (2021): The tempo of greening in the European Alps: Spatial variations on a common theme. Global Change Biology.
Link zur Studie
Kontaktadresse:
Laboratoire dEcologie Alpine
Philippe Choler
Univ. Grenoble Alpes, Univ. Savoie Mont Blanc, CNRS, LECA
F-38000 Grenoble
philippe.choler@univ-grenoble-alpes.fr
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