15.12.2021: Forschung CH

Naturnahe Lebensräume im Landwirtschaftsland: Unentbehrlich für die Biodiversität

Habitats semi-naturels dans le paysage agricole: essentiels à la biodiversité



Philippe Jeanneret et al.

Um die Nahrungsmittelproduktion zu steigern, könnte man in Europa naturnahe Lebensräume wie Säume, Brachen, Hecken, Magerwiesen und Feldgehölze in landwirtschaftlich intensiv genutzte Flächen umwandeln. Eine Steigerung der Lebensmittelproduktion um 10% auf Kosten naturnaher Lebensräume würde sich aber verheerend auf die Biodiversität und auf wildlebende Arten auswirken. Dies zeigt eine Studie, die den Artenreichtum und den Ertrag verschiedener landwirtschaftlicher Kulturen in 10 europäischen Ländern verglichen hat.

Afin d’augmenter la production de denrées alimentaires en Europe, on pourrait convertir des habitats proches de l’état naturel, tels que des bordures de champs, des jachères, des haies, des prairies maigres et des bosquets, en surfaces agricoles intensives. Une augmentation de 10% de la production alimentaire au détriment des habitats semi-naturels aurait un effet dévastateur sur la biodiversité et les espèces sauvages. C’est ce que montre une étude qui a comparé la richesse en espèces et le rendement de différentes cultures agricoles dans 10 pays européens.


La conversion d'habitats semi-naturels, tels que les bordures de champs, les jachères, les haies, les prairies, les bois et les forêts, en terres agricoles pourrait accroître la production agricole et contribuer à satisfaire la demande alimentaire mondiale croissante. Pourtant, on ne sait pas dans quelle mesure cette perte d'habitat aurait un impact sur la biodiversité et les espèces sauvages. Pour répondre à cette question, l'étude a examiné l'impact d'une augmentation de 10 % de la production au détriment des surfaces semi-naturelles sur la richesse en espèces de quatre taxons (plantes vasculaires, vers de terre, araignées, abeilles sauvages). Cette étude a été réalisée dans 169 exploitations agricoles de 10 pays européens, couvrant des terres arables, des prairies, des cultures mixtes, de l'horticulture, des cultures permanentes et produisant de manière biologique et non biologique. Il a été constaté que les habitats semi-naturels constituent actuellement 23% de la surface terrestre et que 49% des espèces sont uniques à ces habitats. Les auteurs estiment que la conversion des terres semi-naturelles qui permet une augmentation de 10 % de la production agricole aura le plus grand impact sur la biodiversité dans les systèmes de culture et le plus faible dans les systèmes de prairie, les pratiques biologiques ayant une meilleure rétention des espèces que les pratiques non biologiques.

Source: Agroscope

Keywords:
Nahrungsmittel, Produktion, Landwirtschaft, naturnahe Flächen

Art der Publikation:
Fachpublikation

Literatur:
Jeanneret P. et al. (2021): An increase in food production in Europe could dramatically affect farmland biodiversity. Communications Earth & Environment 2, 183. https://doi.org/10.1038/s43247-021-00256-x


Lien vers la publication (open access)

Kontaktadresse:
Philippe Jeanneret
Agroscope
Reckenholzstr. 191
CH-8046 Zürich

philippe.jeanneret@agroscope.admin.ch
Tel: +41 (0)58 468 72 28


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