18.6.2019: weitere Publikationen
Evaluation der Vernetzungsprojekte im Kulturland – Top oder Flop?
Évaluation des réseaux écologiques en zone agricole – un top ou un flop ?
Markus Jenny, Jacques Studer, Andreas Bosshard
Vernetzungsprojekte decken heute mehr als 75 % der Landwirtschaftlichen Nutzfläche ab. Die Schweizerische Vogelwarte hat 2018 im Auftrag des Bundesamtes für Umwelt BAFU den Vollzug und die Wirkung dieses Instruments evaluiert. Die Resultate zeigen, dass viele Akteure mit den komplexen Aufgaben überfordert sind, und dass die Optimierung von Direktzahlungen in finanzieller Hinsicht oft stärker gewichtet wird als die Förderung der Biodiversität. Die Wissenschaftler fordern eine rasche Behebung der festgestellten Schwachstellen bei der Beratung und der Qualität der Fördermassnahmen.
Les projets de mise en réseau, ou réseaux écologiques, couvrent environ 75 % de la surface agricole utile. La Station ornithologique suisse a évalué la mise en œuvre et l’efficacité de cet instrument en 2018 sur mandat de l’Office fédéral de l’environnement.
Les résultats montrent que de nombreux acteurs sont surchargés en raison des tâches complexes et que l’optimisation des paiements directs du point de vue financier prime souvent sur la promotion de la biodiversité. Les scientifiques demandent de résoudre rapidement les faiblesses constatées au niveau du conseil et de la qualité des mesures.
2018 wurde die Wirkung der Vernetzungsprojekte in der Landwirtschaft evaluiert. Geprüft wurden der Vollzug und die Wirkung des Instruments am Beispiel von 20 Projekten aus 10 Kantonen. Ergänzend zur Sichtung der kantonalen Richtlinien und Projektdossiers wurden insgesamt 46 Interviews mit 58 Akteuren geführt. Die Evaluation zeigt, dass Vernetzungsprojekte zu einer Sensibilisierung der bäuerlichen Bevölkerung für die Biodiversität beitragen können und eine wirksame Förderung der Ziel- und Leitarten mit dem Instrument durchaus möglich ist. Allerdings sind viele Akteure mit den komplexen Aufgaben und Inhalten überfordert. In vielen Fällen wird die Optimierung von Direktzahlungen in finanzieller Hinsicht stärker gewichtet als die angestrebte Förderung der Biodiversität.
Die Evaluation offenbart vor allem Schwächen in den Bereichen «Beratung» und «Qualität der Fördermassnahmen». So sind die Anforderungen der Kantone und der Trägerschaften an Vernetzungsflächen nicht oder zu wenig auf die Ansprüche von Ziel- und Leitarten ausgerichtet. Die heutigen Vorgaben des Bundes und der Kantone stellen weder ein qualitatives Mindestniveau der Vernetzungsprojekte sicher, noch leisten sie einen wirksamen Beitrag zum Aufbau der ökologischen Infrastruktur oder zur Förderung der im Programm Umweltziele Landwirtschaft (UZL) festgelegten Arten.
Um die erkannten Schwächen zu beheben, sind teilweise grundlegende Korrekturen am Konzept und an den Rahmenbedingungen für Vernetzungsprojekte unumgänglich. Das Instrument «Vernetzungsprojekte» hätte grosses Potenzial zur betriebsübergreifenden, regionalen Förderung der Biodiversität. Die Autoren erachten es deshalb als sehr wichtig, dieses Instrument auch unter der AP22+ weiterzuführen. Eine Weiterentwicklung ist aber notwendig. Primär sind die erkannten Schwachstellen durch klarere Vorgaben auf Bundesstufe zu beheben.
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En 2018, l’impact des projets de mise en réseau en agriculture a été examiné. Dans l’evalution, la mise en œuvre et l’impact de 20 projets dans 10 cantons différents ont été analysés. En plus de l’examen des directives cantonales et dossiers de projets, 46 entretiens ont été réalisés avec 58 personnes impliqués. Les projets de réseaux écologiques ont contribué à sensibiliser les exploitantes et exploitants agricoles à la biodiversité, si bien que cet instrument permet en principe de favoriser les espèces cibles et caractéristiques. Cependant, l’évaluation démontre que de nombreuses actrices et acteurs sont dépassés par les tâches et les contenus complexes. L’optimisation des paiements directs du point de vue financier prime souvent sur la promotion de la biodiversité pourtant exigée.
Des points faibles sont surtout relevés au niveau du conseil aux exploitantes et exploitants et de la qualité des mesures réalisées. Les conditions d’exploitation des parcelles mises en réseau, définies par les cantons et les porteurs de projets, sont peu – voire pas du tout – adaptées aux besoins des espèces cibles et caractéristiques. Les directives actuelles de la Confédération et des cantons ne garantissent pas un niveau minimal de qualité de projets de mise en réseau. Elles ne contribuent pas non plus efficacement à la mise en place de l’infrastructure écologique ou à la promotion efficace des espèces définies dans les objectifs environnementaux pour l’agriculture (OEA).
Pour pallier aux déficits mis en évidence, des adaptations de l’instrument de mise en réseau sont indispensables au niveau du concept et des conditions-cadres. L’instrument des « projets de mise en réseau » revêt en principe un grand potentiel de promotion de la biodiversité au niveau régional. Les auteurs du rapport estiment qu’il est très important de maintenir cet instrument en place dans la PA22+. Des développements sont toutefois nécessaires. En premier lieu, les points faibles identifiés doivent être palliés au moyen de conditions plus clairement définies au niveau fédéral.
Quelle: Schweizerische Vogelwarte Sempach
Keywords:
Landwirtschaft; Kulturland; Vernetzungsprojekte; Evaluation; Massnahmen
Art der Publikation:
Bericht
Literatur:
Jenny M., Studer J., Bosshard A. (2018): Evaluation Vernetzungsprojekte. Schweizerische Vogelwarte, Sempach.
https://www.vogelwarte.ch/de/projekte/publikationen&publicationId=1761
PDF-Link
Kontaktadresse:
Markus Jenny
Schweizerische Vogelwarte
Seerose 1
6204 Sempach
markus.jenny@vogelwarte.ch
Tel: +41 (0)41 462 97 00
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