22.3.2019: Forschung CH
Echte Magerwiesen bleiben selten
Les véritables prairies maigres se font rares
Susanne Riedel et al.
Erste Auswertungen von Daten des Monitoring-Programms «ALL-EMA» zeigen, dass Massnahmen zugunsten artenreicher Wiesen erfolgreich waren. Dennoch wachsen auf vielen Biodiversitätsförderflächen immer noch keine eigentlichen Magerwiesen. Die Biodiversität lässt sich gezielter fördern, wenn die Standortvoraussetzungen besser berücksichtigt werden und die Bewirtschaftung gezielter erfolgt.
Les premières analyses des données du programme de monitoring «ALL-EMA» montrent que les mesures en faveur de prairies riches en espèces ont porté leurs fruits. Pour autant, il n’y a toujours pas de véritables prairies maigres qui poussent sur les surfaces de promotion de la biodiversité. La biodiversité peut être mieux favorisée si on prend mieux en compte les conditions des sites et que l’exploitation est plus ciblée.
Der Bund hat Ziele festgelegt, um den Erhalt der Arten- und Lebensraumvielfalt in der Agrarlandschaft zu garantieren (Umweltziele Landwirtschaft, UZL). Forschende haben im Rahmen des Monitoring-Programms «ALL-EMA» eine Bestandesaufnahme durchgeführt.
Diese zeigt folgendes Bild: Auf den untersuchten Wiesen, auf denen Massnahmen zur Förderung der Biodiversität durchgeführt werden, wachsen mehr Pflanzenarten, die explizit durch die Landwirtschaft gefördert werden sollen (sog. UZL-Arten), als auf Flächen ohne Förderung. Der Anteil an qualitativ guten, artenreichen Wiesen hat zudem im Vergleich zu einer ähnlichen Evaluation vor 15 Jahren sowohl in der Tal- als auch in der Hügelzone um etwa ein Drittel zugenommen. Eine für artenreiche Magerwiesen typische Flora kommt aber lediglich auf rund 10% der Flächen vor, artenreiche Fettwiesen finden sich auf rund 30% der untersuchten Flächen.
Im Talgebiet und den tiefer gelegenen Bergregionen sind diese Anteile deutlich geringer als in den oberen Bergregionen. Doch weshalb entsprechen nur so wenige Wiesen den Zielvorstellungen?
Es ist keinesfalls so, dass sich die Landwirte nicht an die geltenden Vorschriften halten würden. Eine artenreiche Magerwiese gedeiht aber nicht an allen Standorten. Es reicht nicht, nur auf Düngung zu verzichten und spät im Jahr zu mähen. Der Boden muss bereits nährstoffarm sein. Zudem müssen Samen von Pflanzenarten der Magerwiese in der Umgebung vorhanden sein.
Um die Frage zu beantworten, welcher Typ artenreiche Wiese auf einer bestimmten Fläche erhalten oder angestrebt werden kann, sind die Standortgegebenheiten entscheidend. Diese müssen zur angestrebten Zielvegetation passen. Dazu bedarf es ökologischen und agronomischen Fachwissens bzw. einer fachkundigen Beratung vor Ort. In der zukünftigen Ausgestaltung der Fördermassnahmen müsste dieser Aspekt stärker berücksichtigt werden.
Für die erfolgreiche Erhaltung oder den Aufbau ökologisch hochwertiger, artenreicher Wiesen braucht es
– eine Zielformulierung, welche die Standortgegebenheiten, die vorhandenen Pflanzenarten und ihr Entwicklungspotenzial am Standort berücksichtigt,
– eine darauf abgestimmte Bewirtschaftung und
– gezielt eingesetztes ökologisches und agronomisches Fachwissen, unter Umständen durch eine fachkundige Beratung.
Quelle: Agroscope
La Confédération a fixé des objectifs pour garantir la préservation de la diversité des espèces et des habitats dans le paysage agricole (Objectifs environnementaux pour l’agriculture, OEA). Les chercheurs-euses d’Agroscope ont fait un état des lieux dans le cadre du programme de monitoring «ALL-EMA» (voir ci-dessous).
Le résultat est le suivant: les prairies examinées qui ont bénéficié de mesures de promotion de la biodiversité, abritent plus d’espèces végétales, qui doivent être promues par l’agriculture (espèces OEA), que les surfaces sans promotion. Par rapport à une évaluation similaire réalisée il y a quinze ans, la proportion de prairies de qualité riches en espèces a également augmenté d’environ un tiers autant dans la zone de plaine que dans la zone des collines. Cependant, la flore typique des prairies maigres riches en espèces n’est présente que sur 10% environ des surfaces étudiées, et les prairies grasses riches en espèces ne représentent qu’environ 30% des surfaces étudiées.
Dans la région de plaine et les régions de montagne de basse altitude, ces pourcentages sont nettement inférieurs à ceux des régions de haute montagne, où les prairies maigres ou grasses riches en espèces représentent environ 40% des zones sans promotion spécifique.
Pourquoi si peu de prairies correspondent-elles aux objectifs?
Il n’est pas du tout vrai que les agriculteurs ne respectent pas les directives en vigueur. Une prairie maigre riche en espèces ne s’installe pas sur tous les sites. Il ne suffit pas de renoncer aux engrais et de faucher tard dans l’année. Le sol doit déjà être pauvre en éléments nutritifs. De plus, des semences d’espèces végétales typiques des prairies maigres doivent être présentes dans les environs.
Pour savoir quel type de prairie riche en espèces peut être maintenu ou promu sur telle ou telle surface, les conditions du site sont déterminantes. Elles doivent correspondre à la végétation cible recherchée. Cela nécessite d’avoir des connaissances écologiques et agronomiques ainsi que de recourir aux conseils d’experts sur place. Cet aspect devrait être davantage pris en compte dans la future conception des mesures de subvention.
La recommandation
Pour réussir à préserver ou à développer des prairies de haute qualité écologique, riches en espèces, il faut plusieurs éléments:
– une formulation cible qui tient compte des conditions du site, des espèces végétales existantes et de leur potentiel de développement sur le site,
– un mode d’exploitation adapté, et
– des connaissances écologiques et agronomiques ciblées, avec l’appui éventuel d’experts.
Keywords:
Artenreiche Wiesen, Magerwiesen, Biodiversitätsförderflächen, Monitoring-Programm, ALL-EMA
Art der Publikation:
Fachpublikation
Literatur:
Riedel S., Lüscher G., Meier E., Herzog F., Hofer G. (2019):
Ökologische Qualität von Wiesen, die mit Biodiversitätsbeiträgen gefördert werden. Agrarforschung Schweiz 10(2), 8087
www.allema.ch
https://www.agrarforschungschweiz.ch/artikel/download.php?filename=2019_02_2449.pdf
https://www.agrarforschungschweiz.ch/artikel/download.php?filename=2019_02_f_2449.pdf
Kontaktadresse:
Susanne Riedel und Felix Herzog
Agroscope
Reckenholzstrasse 191
CH-8046 Zürich
susanne.riedel@agroscope.admin.ch
Tel: +41(0)58 468 75 76 oder +41(0)58 468 74 45
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