8.8.2017: Aufgegriffen
Welche invasive Art beeinträchtigt den Menschen am meisten?
Nouveau classement: quelle espèce bioinvasive nous affecte le plus?
Sven Bacher
Wo lebt es sich am besten? Welche Nation ist die glücklichste? Rankings und Vergleiche jeglicher Art erfreuen sich grosser Beliebtheit. Forschende haben nun ein Ranking entwickelt zur Frage: Welche eingeschleppte Art macht uns Menschen das Leben am schwersten?
Où vit-on le mieux? Quelle nation est la plus heureuse? Quel pays enregistre le plus de suicides? Les classements et les comparaisons de toutes sortes font florès. Des chercheurs ont récemment développé un système de classification supplémentaire: celui des espèces envahissantes nous rendant la vie difficile.
Les espèces invasives importées par l’homme peuvent causer des dommages importants dans leur nouvelle patrie. En plus des impacts sur la biodiversité, allant de l’extinction des espèces indigènes à la destruction des écosystèmes, les espèces invasives peuvent affecter sérieusement les conditions de vie et la santé des êtres humains.
Jusqu’à présent, les répercussions des espèces envahissantes sur les conditions de vie et le bien-être des populations n’ont fait l’objet que de peu d’attention -voire ont été sous-estimées du fait de leur impact financier souvent négligeable. Sous la direction de Sven Bacher, professeur en biologie à l’Université de Fribourg, une équipe internationale composée de 22 chercheurs a développé un nouveau système pour la classification de ces répercussions socio-économiques (abrégé par SEICAT, pour « Socio-Economic Impact Classification of Alien Taxa»). Le système classifie les espèces envahissantes en fonction de leurs impacts sur la vie des hommes, respectivement sur leurs habitudes et leurs activités.
En mesurant les changements que les espèces invasives causent sur les habitudes et les activités des hommes, SEICAT inclut la notion de bien-être humain, un paramètre négligé par les systèmes de mesure purement économiques. Les multiples incidences des espèces invasives – qu’elles soient sociales, culturelles et matérielles – vont toutes être mesurées et quantifiées selon la même unité de mesure. De surcroît, contrairement aux indicateurs économiques, SEICAT n’est pas tributaire de grands volumes de données et permet, dans un laps de temps réduit, un classement des espèces les plus invasives, des plus problématiques aux moins problématiques.
En mesurant l’impact des espèces envahissantes sur le bien-être des humains, SEICAT permet de décider quelle espèce doit être combattue en priorité, car la lutte contre toutes les espèces envahissantes est une mission impossible, tant d’un point de vue financier que logistique.
Source: Université de Fribourg
Keywords:
Invasive Arten; Wohlergehen;
http://www.unifr.ch/scm/fr/news?nid=17562
Kontaktadresse:
Prof. Sven Bacher
Département de biologie
Ch. du Musée 10
CH-1700 Fribourg
sven.bacher@unifr.ch
Tel: +41 (0)26 300 88 22
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