8.12.2016: Forschung international

Wenig Information über die einheimische Biodiversität in Kinderbüchern

Peu d’informations sur la biodiversité indigène dans les livres pour enfants



J. L. Celis-Diez et al.

Die Untersuchung einer umfangreichen Auswahl an Kinderbüchern und Schulbüchern in Chile hat gezeigt, dass diese wenig Informationen über die einheimische Biodiversität und Landschaften vermitteln. In den meisten Büchern werden exotische Arten aus Afrika und der nördlichen Hemisphäre beschrieben. Schulkinder lernen entsprechend mehr über exotische Lebensräume und ihre Arten als über die einheimische Biodiversität. Um der Konsequenz einer fortschreitenden Naturentfremdung bei Kindern entgegenzuwirken, empfehlen die Forschenden, neue Kinder- und Schulbücher zu realisieren, die einen regionalen Bezug und Wissen über die lokale Biodiversität vermitteln.

L’étude de nombreux livres pour enfants et de manuels scolaires au Chili a montré qu'ils présentent peu d'information sur la biodiversité et les paysages indigènes. La plupart des livres décrivent des espèces exotiques d’Afrique et de l’hémisphère Nord. En conséquence, les écolières et écoliers apprennent plus sur des milieu exotiques et leurs espèces que sur la biodiversité indigene. Pour éviter les corollaires d’un détachement croissant des enfants face à la nature, les chercheurs suggèrent de réaliser de nouveaux livres pour enfants et manuels scolaires qui transmettent une identité régionale et des connaissances sur la biodiversité locale.


Les histoires que nous apprenons enfant nous accompagnent toute notre vie. Mais que nous apprennent les livres pour enfants par rapport à la nature? Une étude menée au Chili a examiné plus de 1200 livres pour enfants, livres de fiction ou non, sous cet angle. 89% des livres représentait des plantes, animaux et paysages exotiques, contre seulement 8% des espèces indigènes. Cette tendance se retrouve aussi dans une douzaine de livres d’école, bienque moins fortement. Les scientifiques ont limité leur recherche à des ouvrages vendu au Chili, mais ils pensent que c’est une tendance que l’on retrouve dans tout l’Amérique latine et probablement aussi en Europe et en Amérique du Nord.
Les chercheurs considèrent ces résultats comme troublants. Un facteur clé de la perte de connaissances sur la biodiversité est la perception biaisée que les enfants ont de leur environnement et de leur biome local. La littérature pour enfants qui évite un ancrage local contribue à l’augmentation de cette homogénéisation bio-culturelle. Cette perte systématique de connexion et d’appréciation de l’environnement local est remplacé par des connaissances sur des espèces plus charismatique ou plus répandues.
Cette perte de connaissance au niveau local risque d’augmenter avec les génération futures. Finalement, les gens seront incapables de percevoir la détérioration de l'environnement ou la perte d'espèces de leur entourage - ce que les écologistes appellent le syndrome du « shifting baseline », appliqué non seulement aux pêcheries ou aux grands herbivores, mais à la connaissance de la nature elle-même.
De nombreuses études ont déjà décrit l'incapacité des enfants dans le monde entier à identifier même les espèces les plus courantes dans leur entourage. Il y a quelque chose de troublant au sujet d'un enfant reconnaissant un pingouin de l'Antarctique plus facilement qu'un pic tapant tous les jours dans un arbre dans l'arrière-cour. Les chercheurs conseillent de créer et de publier de nouveaux ouvrages de sciences naturelles propres à chaque région, basés sur les connaissances de la biodiversité locale.

Keywords:
Bildung; Kinderbücher; Chile



Literatur:
J. L. Celis-Diez et al. (2016): Biodiversity knowledge loss in children's books and textbooks. Front Ecol Environ 2016; 14(8):408–410, doi:10.1002/fee.1324
http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/fee.1324/full

Kontaktadresse:
Juan L. Celis-Diez
Pontificia Universidad Católica de Valparaíso
Escuela de Agronomía
Quillota
Chile
juan.celis@pucv.cl


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