Plattform Geowissenschaften
Feuille de route des géosciences pour les infrastructures de recherche 2025-2028+ : Cette feuille de route communautaire (en anglais) présente une approche intégrative incluant les besoins en infrastructures les plus urgentes pour le développement futur des géosciences en Suisse. Elle recommande de renforcer la nature multidisciplinaire des géosciences en plaçant toutes les activités sous le toit des Géosciences suisses intégrées, soutenues par quatre piliers d'infrastructure de recherche spécifiques. Cette feuille de route représente le point de vue de la communauté scientifique suisse dans le domaine des géosciences et constitue un élément formel du processus d'élaboration de la feuille de route suisse pour les infrastructures de recherche 2023. Cette feuille de route a été coordonnée par l'Académie suisse des sciences naturelles (SCNAT) sur mandat du Secrétariat d'Etat à la formation, à la recherche et à l'innovation (SEFRI). Rapports des Académies suisses 16 (4), pp. 60, doi.org/10.5281/zenodo.4588881
Swiss Geoscience Meeting 2021 Abstract Volume(s) : La Plateforme Géosciences compile les résumés des présentations orales ou poster dans un volume qui est mis à disposition sous forme de PDF sur le portail des sciences naturelles (format A4, 565 pages). Les résumés individuels des 22 symposiums sont également disponibles en format PDF téléchargeable sur le site web du SGM.
Das geotouristische Angebot der Schweiz: Charakteristika und Potenzial für Geoparks : Le groupe de projet géotopes à mandaté le bureau relief de réaliser cette étude (en allemand) qui examine les caractéristiques de l’offre géotouristique en Suisse et en particulier sa répartition spatiale, afin d’identifier de possibles concentrations. Ces hotspots géotouristiques sont vus comme un indice du dynamisme d’une région en termes de géotourisme. Sur cette base, l’étude tente de tirer quelques constats sur le potentiel de développement de géoparcs.
Swiss Geoscience Meeting 2021 : Comme ce fut déjà le cas l'année précédente, le Swiss Geoscience Meeting n'a pas pu se tenir sous forme physique en raison de la pandémie Covid-19. Ainsi, la 19e édition du SGM, initialement prévue à l'Université de Genève, s'est à nouveau déroulée en ligne les 19 et 20 novembre, avec 997 personnes inscrit·e·s.
La séance plénière du vendredi, intitulée "Climate, Resources and Environment : conflicts, synergies & compromises", a été consacrée à une question d'actualité brûlante : quelles mesures devons-nous prendre en tant que société pour respecter les accords de Paris visant à maintenir le réchauffement de la planète en dessous de 2°C (en fait 1,5°C), sans que les remèdes soient pires que le mal. Six géoscientifiques de renom se sont exprimés sur ce thème avec des conférences sur l'anthropocène, les ressources naturelles, les limites planétaires et le rôle de la géothermie dans la transition énergétique. Les six conférences ont été complétées par une table ronde.
Malgré la pandémie, la vivacité et les multiples facettes des géosciences se sont à nouveau manifestées lors des symposiums spécialisés du samedi, auxquels les jeunes chercheurs ont tout particulièrement participé. Outre les sujets purement académiques, cette 19èmeédition du SGM a de nouveau proposé des symposiums dans le domaine des géosciences appliquées, tels que sur les aléas sismiques ou sur la géothermie profonde, le stockage du CO2 et l'exploration du sous-sol à des fins énergétiques. Malheureusement, les remises de prix, comme celle du Prix Schlaefli en Géosciences, ont de nouveau dû se faire en ligne.
L'organisation de cette deuxième édition pandémique du Swiss Geoscience Meeting s’est trouvée facilitée par les expériences faites l'année précédente et a donc présenté un peu moins de défis pour le comité d'organisation. Cependant, le fait d'exiger à nouveau des conférenciers qu'ils enregistrent leurs présentations avant la rencontre a été moins bien accueilli par les participants cette année, car ce format conduit à des présentations un peu rigides et peu vivantes. En revanche, la plateforme en ligne Discord, utilisée pour la discussion des posters, a été encore plus appréciée que l'année dernière.
Cette 19ème édition du SGM a été organisée par la "Plateforme Géosciences" de la SCNAT en collaboration avec la Section des sciences de la Terre et de l'environnement de l'Université de Genève. Nous profitons de l'occasion pour remercier chaleureusement nos collègues de l'Université de Genève, et en particulier Andrea Moscariello.
Colloque GEODES sur la rétention des femmes dans le monde scientifique et universitaire : Tout comme l’année précédente, un colloque GEODES (Geoscience Diversity and Equality in Switzerland) s’est tenu en ouverture du SGM 2021. Ces colloques ont pour but de sensibiliser aux avantages de la diversité, de l'égalité et de l'inclusion des genres pour le progrès scientifique et la culture de la recherche. Cette année, quatre intervenant·e·s de renom, Janet Hering (Eawag), Frédéric Herman, (UNIL), Heike Mayer (UniBE) et Julie Posselt (USC) ont abordé les défis et les stratégies visant à améliorer la rétention des femmes dans le milieu scientifique et universitaire, en particulier dans la communauté (géo)scientifique suisse. Les vidéos de ces interventions ont été mises en ligne sur le site web de geodeswitzerland.ch
Le Prix Schlafli 2021 en Géosciences a été attribué à Fabian Mahrt de l’ETH Zurich pour son étude des conditions dans lesquelles la suie forme des particules de glace. Pour mener à bien ses recherches, Il a d’abord dû construire l’appareil nécessaire à la conduite de ses expériences innovantes.
Le Présidium de la Plateforme Géosciences s'est réuni à trois reprises pour des réunions régulières, qui ont été utilisées à la fois pour la coordination des projets et pour le traitement des demandes de contributions financières des sociétés spécialisées et des groupes de travail. Le secrétariat a également organisé une réunion plénière de la Plateforme Géosciences pour les délégués des sociétés membres, des commissions et des comités nationaux. Lors de la réunion plénière, des discussions ont eu lieu sur l'évaluation et la répartition des contributions aux sociétés et commissions spécialisées. Les nouvelles élections et réélections des membres des commissions et des comités nationaux ont également eu lieu lors de la session plénière.
Evaluation des Commissions de la plateforme Géosciences : Les 11 commissions de la plate-forme Géosciences - à l'exception de la Commission suisse de géophysique qui, en raison d'un changement de présidence, n'a remis qu'un premier jet de son auto-évaluation, ainsi que la Commission d'experts réseau de mesures cryosphère qui se soumet de toute façon périodiquement à une évaluation externe - ont toutes réalisé leur auto-évaluation jusqu'à fin 2020 et les ont remises au secrétariat de la plate-forme Géosciences. Un comité composé du président du comité de la Plateforme Géosciences, Naki Akçar et de deux autres membres de la présidence, Christine Pümpin et Susan Ivy-Ochs, a passé en revue toutes les auto-évaluations ainsi que d'autres documents tels que les sites Internet, les finances et les rapports annuels des commissions de la Plate-forme Géosciences afin de rédiger un rapport et des recommandations à l'attention du comité central de SCNAT.
Ce rapport et les différentes expertises des 11 commissions ont été approuvés par le comité de la plate-forme Géosciences lors de sa séance du 1er juillet 2021 et ont été transmis, avec les 9 auto-évaluations existantes, pour approbation par le comité central de SCNAT lors de sa séance du 10 décembre 2021.
Workshop GEO---CHRONO---LOGIQUE!
Savoir communiquer les temps géologiques de manière passionnante et à la portée de tous : Les géoscientifiques désirant partager leurs connaissances avec le grand public sont souvent confronté·e·s au problème de devoir traduire de manière compréhensible et intuitive des concepts difficiles à appréhender. Les longues durées de temps impliquées dans les processus qui ont façonné notre planète sont typiques de ces notions abstraites pour les profanes, voire pour les géoscientifiques eux-mêmes. Que veulent dire « lent » ou « rapide », « jeune » ou « vieux » lorsque l’on parle de géosciences? Quels outils peuvent être utiles, quelles analogies fonctionnent ou pas ? C’est autour de ces questions qu’une journée de formation coorganisée par la Plateforme Géoscience s’est tenue le 27 septembre 2021 au Muséum d’Histoire Naturelle de Neuchâtel et à laquelle ont pu participer et échanger une trentaine d’enseignant·e·s, accompagnatrices en montagne, guides du patrimoine, acteurs du tourisme ou encore conservatrices de musée